Bienvenue sur Nostalgérie

Ces pages parasitent, quelque peu, le site consacré à Saïda mais les nostalgies de mon enfance et de mon adolescence ne me font pas oublier mon pays tout entier. Encore ''l'Algérie de papa''....  Et oui, que voulez-vous, on ne parle bien que de ce qu'on a aimé. Et l'Algérie on l'a vraiment aimée. Mal, peut-être, en certaines occasions mais toujours jusqu'au bout de notre passion. J'ai eu envie de ces pages pour pouvoir aller au bout de mes nostalgies, de mes révoltes et de mes solidarités avec toutes celles et ceux que l'Histoire à si lâchement chargés de toutes les fautes. Il ne s'agit que d'un site personnel mais j'espère ainsi apporter ma contribution à la défense de ma communauté. 

Le silence de "notre élite'' a été inversement proportionnel à sa réussite (c'était peut-être le prix à payer...) que ce soit dans les milieux politiques, journalistiques, médiatiques ou culturels. Ce n'était sûrement pas facile pour eux dans une société dirigée, au début, par une rigueur gaulliste qui n'acceptait pas que l'on parle de ses erreurs et, par la suite, dans une société où le ''bien-pensant'' moral et politique servait si bien à masquer toutes les malhonnêtetés. Internet, espace de liberté, nous offre la chance de parler, sans taire nos propres fautes, afin d'être entendus sinon ''compris'', de nous libérer de toutes nos rancoeurs et d'appréhender la vie plus sereinement.

Dans le passé la presse française a été le vecteur, sinon l'instigatrice, de très nombreuses attaques dont a été victime notre communauté. Durant les huit années de guerre et ensuite pendant notre exode et notre intégration en ''métropole'' elle n'a pas été très chaleureuse à notre égard et il ne s'est jamais trouvé, pour nous défendre, un quelconque mouvement structuré ayant assez d'influence pour apporter la contradiction ou pour crier son indignation. Toutes nos lettres, nos pétitions ou nos articles dans les bulletins d'associations ne trouvèrent aucun relais, ou si peu, pour tenter d'arrêter cette entreprise de dénigrement systématique à l'égard de notre communauté. Aujourd'hui Internet nous offre un outil pour réapprendre aux journalistes la déontologie de leur profession.

Un souvenir de là-bas ou d'ici, un poème, un personnage qui mérite l'admiration, une aventure personnelle; toutes ces rubriques seront la vitrine de tous nos cheminements et permettront aux visiteurs de ces pages de découvrir la petite histoire de notre communauté. Bien entendu il n'y a pas de comité de lecture pour sélectionner les meilleurs articles; ils seront publiés en fonction du courrier reçu et de la place disponible sur le site. Alors n'hésitez pas, à vos stylos... ou plutôt à vos claviers.

Votre amicale ou votre association vous tient à coeur et vous avez envie d'en parler. Bien sur toutes ces associations ont déjà leurs propres réseaux de diffusion et n'ont pas attendu ce site pour se faire connaître mais il n'est pas inutile de leur permettre de déborder de leur cadre habituel pour intéresser un autre public qui sera, peut-être, un peu plus critique mais qui s'apercevra surtout que notre communauté continue à exister.

Vous venez de lire un livre ayant trait à notre Histoire et vous avez envie de le faire découvrir par d'autres; vous avez trouvé une recette de cuisine originale et vous aimeriez bien en faire profiter les copains; un artiste pied-noir est à l'affiche au cinéma ou au théâtre et il vous plairait de parler de sa prestation; un sportif d'origine pied-noir s'est fait remarqué dans une compétition...(ceux nés là-bas ne font plus, hélas, de sport de haut niveau). Tous ces sujets peuvent trouver place dans ces pages afin de prouver que notre culture ne se résume pas au fameux et réducteur ''couscous-merguez''. 

Comme je l'ai déjà dit en préambule ces pages "perso'' n'ont aucune prétention et, faute de temps et de matériau rédactionnel, elles ont besoin de vous pour perdurer; aussi n'hésitez pas à m'écrire sur tous les sujets sans taire vos critiques et sans ménager vos conseils ou vos idées. Grâce à vous "notre pays perdu" continuera à vivre dans nos têtes et dans nos coeurs. 

 

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