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Comme
nous l'espérions, le problème soulevé dans l'Echo de Saïda
nous a valu un important courrier et de nombreuses réponses passionnantes
et passionnées. Depuis la création de "L'Echo" c'est la première fois
qu'une question posée nous vaut un retour aussi rapide et aussi important.
Cela montre bien que "34 ans après" la plaie n'est toujours pas
refermée et ne le sera jamais. N'allait-on pas, en publiant cette
lettre, raviver nos blessures ? Quoiqu'il en soit nous avons jugé qu'il
était de notre devoir de vous en faire part et de connaître votre
position. Quel a été votre choix, notre choix ? C'est un non ferme et catégorique.
Les lettres reçues, passionnantes, écrites avec les tripes et avec le coeur,
ont toutes au moins deux points communs; en premier les souffrances endurées
par le départ définitif de chez nous; souffrances morales, physiques, matérielles,
souvenirs de ceux que nous avons laissés là-bas, de nos tombes, de nos paysages,
à jamais perdus. Mais aussi l'intégration réussie ici en France pour la
plupart d'entre nous, pour nos enfants surtout, et notre espoir dans l'avenir,
même si le souvenir demeure. C'est ce que nous retiendrons avant tout de vos réponses. Pour clore définitivement le débat "Faut-il ou ne faut-il pas ?" la position du Bureau Toulousain est claire et sans ambiguïté: "Il ne faut pas". Nous avons été surpris, le terme n'est pas trop fort, à la réception de cette lettre d'Algérie, par le caractère très officiel de cet envoi; enveloppe et document à en-tête de la République Démocratique et Populaire Algérienne chapeautant "les Amis de Saïda". D'autre part nous prenons acte par vos réponses, que les responsables actuels de l'Amicale ne sont pas mandatés pour agir en votre nom au sein de l'Amicale et ils ne le feront pas. Toutefois, si à titre individuel, pour des raisons qui leur sont propres, des Saïdéens veulent renouer des relations avec les "Amis de Saïda" libre à eux de le faire en leur âme et conscience, nous n'aurons pas à juger de leur décision. |
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