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M'adressant pour la première fois
à votre bulletin que j'estime un peu le mien, je vous prie de bien vouloir
transmettre mon amical souvenir à tous les Saïdèens. Je souhaiterais
pouvoir exprimer ce que je ressens à la suite du décès de
Monsieur Gaston Girard, estimé instituteur et vieille figure saïdéenne.
Cette triste nouvelle m'a permis de me rendre compte que les sentiments
sont restés vivaces par delà le temps de l'espace. Comme je l'ai dit à Madame
Veuve Gaston Girard, deux images se sont imposées à moi: d'abord celle de
ma première rencontre avec lui, c'était en 1945, je crois, à l'école
de la rue Nationale. L'enfant que j'étais alors, âgé de 10
ans et demi fut impressionné par l'aura qui se dégageait de ce maître imposant,
intègre et plein de sollicitude. J'eus le plaisir ensuite de le recevoir
en compagnie de son épouse et d'autres Saïdèens au cours de
l'année 1982 à la Préfecture de Saida, où j'assumais les charges
de président de l'Assemblée populaire de la Wilaya (Conseil général et régional)
et ce fut pour moi un réel plaisir. C'est donc tout naturellement que je
compatis à la douleur de sa famille et que j'ai adressé une fervente prière
à son intention, autant par gratitude que par affection. Bien amicalement
à tous. - Mohamed Nedjadi - Préfet en retraite Saïda Septembre 1994 |
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