Nous avons
appris, avec horreur, l'assassinat de Jacques Roseau, enfant de cette Algérie
Française, qu'il a défendue jusqu'à son dernier souffle. En dehors de toute
conviction politique, propre à chacun, en dehors des différentes sensibilités
des associations nationales de défense des rapatriés, c'est la disparition
d'une façon innommable, d'un fils de chez nous que nous déplorons. lI a
passé 30 ans de sa vie à défendre la communauté rapatriée, les harkis, et
il était prêt à le faire longtemps encore, si un odieux attentat n'avait
abrégé sa vie et plongé notre communauté dans le deuil. L'Amicale
des Saïdéens, en votre nom à tous, exprime toute sa sympathie et ses
condoléances attristées à Mme. Roseau, ses deux enfants et toute sa famille
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